4.5.14

dis, Seth...


  Ce mois d'avril a été marqué par une insistante récurrence des "Seth".  Je rappelle que, suite à l'authentique confrontation entre Jung victime d'un infarctus et le docteur Haemmerli qui l'a probablement sauvé, j'ai trouvé signifiantes les valeurs de leurs noms, 52-84, et que j'ai ensuite particulièrement remarqué le retour de ces valeurs 52-84 pour Seth et Nathaniel, les deux anges incarnés du film La cité des anges (1998), se rencontrant dans la chambre d'hôpital où Nathaniel attend une opération du coeur.  Nathaniel signifie "don de Dieu, de même que Theodor, prénom de Haemmerli.

  Ce 1er avril j'ai eu envie de revoir un thriller marquant de Clint Eastwood, Les pleins pouvoirs (1997), où le cambrioleur Luther Whitney (Clint lui-même) est témoin d'un meurtre mettant en cause le président US (Gene Hackman). Luther est pourchassé par les services secrets et la police officielle, représentée par Seth Frank (Ed Harris), lequel doute que Luther ait pu commettre le meurtre.
  Seth et Luther sont deux personnages essentiels, et j'ai remarqué leurs valeurs 52-84. Une propriété de ces nombres est d'être en bon rapport d'or, car fibonaccien, 52/84 = 13/21, or Seth et Luther sont incarnés par des acteurs aux initiales fibonacciennes :
C/E = 3/5; E/H = 5/8 (j'ai répertorié ici une centaine de cas de rencontres du couple 13-21)
  Une confrontation a lieu entre les deux hommes alors que Luther n'est encore que suspect, et celui-ci fait à Seth ce commentaire assez peu intelligible en français : "J'aime les vrais crimes". Il s'agit en VO de I love True Crime, discrète allusion au projet suivant de Eastwood, l'adaptation du roman de Andrew Klavan True Crime (en français Jugé coupable).
  Le roman avait attiré mon attention parce que l'innocent condamné à mort est Frank Beachum, nom composé des lettres A-B-C-E-H-M-U, les sept lettres de l'alphabet correspondant à des nombres de Fibonacci, 1-2-3-5-8-13-21. Par ailleurs sa structure et son climax final faisaient apparaître des suites additives de type Fibonacci, absentes de l'adaptation de Eastwood.
  Je détaille cela ici, mais le film précédent de Clint amène de nouveaux éléments :
- Ed Harris y est doublé en français par Georges Claisse, or c'est l'anagramme entre deux personnages d'un roman Cassiel et Claisse qui m'avait mené au film La cité des anges, remake des Ailes du désir où les anges sont Cassiel et Damiel.
- Gene Hackman était mon acteur favori bien avant que je m'intéresse aux noms dorés, et c'est le cas du sien,
GENE HACKMAN = 31/51.
- Les 3 films concernés sont sortis 3 années consécutives, 1997-8-9.
- Un livre entier est consacré au nombre d'or dans la musique de Bach, La passion selon Jean-Sébastien, du luthiste Guy Marchand. Il est sous-titré De Luther au nombre d'or.

  Un nouvel écho "Seth" est intervenu le 4 avril, le 4/4, où se tenait à Digne (04) la Foire aux Livres d'Amnesty. Un titre me retint, L'ombre de Sethos, d'Elizabeth Peters. Il fait partie d'une série de 18 romans dont l'héroïne est Amanda Peabody, égyptologue dans les années 1910, et l'adversaire récurrent le génie du crime Sethos, demi-frère du mari d'Amanda.
  Sethos doit son nom au dieu égyptien Seth, dont c'est la forme grecque. Son art du déguisement est tel qu'il se cache dans chaque épisode sous une apparence insoupçonnable, ce qui rappelle Fantômas. J'ai survolé l'histoire et n'ai aucune envie de me hasarder dans le reste de la série. Le nom du criminel me rappelle le roman Tiré au sort étudié en décembre, où l'enquêteur voyait en Seth le saint patron des tueurs en série.

  Le 7 avril j'étais à Paris, pour le travail relaté dans le billet précédent. J'ai consacré mes moments libres, hors boulot et visites aux amis, aux bouquinistes et solderies. Ma première trouvaille a été Seth, Le don des larmes, second livre (2013) d'une série de Hervé Jubert pour les jeunes. Le premier était La règle de Seth.
  C'est très nettement un clone de Fantômas, avec dans les rôles de Fantômas-Juve-Fandor le super-criminel Seth, le policier Luther (!), et le journaliste Michel Valogne. J'ai eu encore de la peine à survoler ces aventures, j'y reviendrai plus loin pour une belle coïncidence.

  Le lendemain chez un autre bouquiniste mon choix se porte sur deux titres non loin l'un de l'autre dans les rayons. D'une part le n° 3 de la revue Le visage vert, que je n'examine pas plus avant parce que je sais qu'elle publie de bons textes, d'autre part un roman, Mords-moi l'OVNI (2006) de Vincent Gielly, dont la 4e de couv m'apprend que son héros DST-Fox y lutte contre Seth, Grand Maître de l'Ordre de la vérité néo-imagoïque (OVNI).
  Ceci a suffi à me décider, mais lorsque j'ai présenté quelques instants plus tard mes acquisitions à çoeur dp, elle a aussitôt vu l'exergue du roman, dédié
à papa Schulz et tonton Jef
entrés dans la légende afin que le
roi Arthur écrive ici-bas la sienne...
  J'ai reçu comme bien d'autres Schulz de ma génération le sobriquet "papa Schulz" issu du personnage immortalisé par Francis Blanche dans Babette s'en va-t-en guerre. La référence pourrait être particulièrement adéquate ici, car Rennes-le-Château est au premier plan de Mords-moi l'OVNI, et Francis Blanche a selon l'un des artisans de la manipulation RLC joué un rôle dans son élaboration.

  Tonton Jef m'a aussitôt évoqué mon ami Gef, souvent mentionné, et cet écho s'est pleinement révélé lorsque dp et moi avons regardé le sommaire de la revue Le visage vert. Ce numéro étant paru en juin 1997, la rédaction avait jugé opportun d'y donner dans une nouvelle traduction la nouvelle de Max Beerbohm Enoch Soames (1916), dont le héros fait une incursion dans le futur le 10 juin 1997, suite à un pacte avec le diable. C'est Gef qui m'avait signalé en 2011 l'existence de cette nouvelle, que j'avais lue en anglais.
  La coïncidence a un autre volet, j'y reviendrai plus loin.

  J'ai lu en entier Mords-moi l'OVNI, au style inspiré par San-Antonio, l'auteur le revendiquant d'ailleurs. J'avoue avoir aimé dans ma jeunesse, avant de passer à d'autres lectures. Enfin s'il manquait un San-A à RLC, Gielly y a remédié, et voici donc le commandant Renard alias DST-Fox sur la trace du Graal, retrouvé par Béranger (sic) Saunière, et recaché par celui-ci, précisément à Rennes-le-Château. Le Graal a pour moi des échos récents, avec plusieurs romans étudiés en février..

  D'autres préoccupations récentes m'ont fait encore remarquer un autre livre à Paris, Le jugement dernier, sous-titré L'énigme du Codex Lucis (2013), de Stéphane Haumant. Mon billet de janvier se penchait sur La conspiration des ténèbres, de Theodore Roszak, et les recherches sur The End, ultime film de son personnage Max Castle ou Kastell m'avaient fait découvrir le film tout récent This is the End (2013), développement de l'idée du court métrage Jay and Seth versus the Apocalypse (2007).
   Jay et Seth, ci-dessus, sont les acteurs Jay Baruchel et Seth Rogen qui jouent leurs propres rôles  dans les deux réalisations.
  La conspiration des ténèbres imaginait un complot de néo-cathares pour anéantir l'humanité, et je me demande si Haumant n'aurait pas puisé son inspiration dans ce roman. De même sa journaliste punk semble sortir en droite ligne de Millenium...
    Enfin je suis prêt à admettre toutes les coïncidences, et le plagiat n'est pas mon problème. Toujours est-il que j'ai pris à la lecture du Jugement dernier un réel intérêt, que n'avaient pas réussi à éveiller les trois romans "sethiens" ci-dessus mentionnés.
  Il s'agit donc d'une autre secte de néo-cathares qui oeuvrent pour anéantir l'humanité, mais elle ne rechigne pas comme celle de Roszak au meurtre direct. Ainsi le roman s'ouvre sur une explosion atomique à São Paulo, un dimanche 2 février, suivi d'autres attentats dans de grandes villes du monde.
  L'année n'est pas précisée. Le roman semble ancré dans l'actualité, et je constate que les dates données, du dimanche 2 février jusqu'au samedi 31 mai dernière date précisée, peuvent correspondre à 2014, alors que les cathares de La conspiration des ténèbres (1991) oeuvraient pour une apocalypse en 2014, ce qui avait fait pour moi coïncidence car j'ai redécouvert ce détail en relisant le roman en janvier.

  Le chef de la secte du Jugement dernier se nomme Elias Jong, un nom qui m'est doublement évocateur, car jong est la forme néerlandaise de jung, "jeune", et je suis toujours émerveillé que les protagonistes du premier récit d'une rencontre dans l'autre monde, Jung et Haemmerli, aient les mêmes valeurs 52-84 que les deux seuls personnages de l'Ancien Testament montés au ciel sans avoir connu la mort, Elie (Elias, Elijah) et Enoch (Hénok), 52-84 étant les valeurs de leurs noms en hébreu.
  Ainsi, sans les avoir choisis pour ces raisons, deux livres achetés à Paris contenaient l'un un Enoch, l'autre un Elie.

  Le Codex Lucis, "livre de lumière", est un traité en 22 chapitres, comme L'Apocalypse, écrit au XIVe siècle par un évêque cathare. Il n'en existe qu'un seul exemplaire, qui était au temps de la Révolution Française en possession de la princesse de Lamballe, initiée cathare, laquelle l'a fait passer vers le Nouveau-Monde par l'intermédiaire de Benjamin Franklin, autre initié, lorsqu'elle s'est sentie menacée.
  Ceci fait pour moi écho à une autre fiction, Le triangle d'or (1917), où Maurice Leblanc a imaginé Franklin avoir noté dans ses mémoires un secret d'une propriété de Passy que certains détails peuvent permettre d'identifier à l'hôtel de Lamballe. J'avais remarqué le titre du dernier chapitre, Que la lumière soit !, et ceci me semble avoir pris plus d'importance avec les occurrences multiples de la lumière ces derniers mois, Licht allemande, 'or hébraïque, lux latine, nour arabe...
  Quelques années plus tard, en 1919, la réelle Fraternité d'Elie créée par Schwaller de Lubicz , alias Aor ("lumière"), se réunirait dans la maison de Balzac, juste au-dessus de l'hôtel de Lamballe.

  Le 23 avril, juste après la lecture de L'énigme du Codex Lucis, j'ai trouvé sur le marché de Digne Lux Tenebrae (2010) de Giacometti et Ravenne, un titre qui imposait son acquisition, mais j'aurais probablement acquis toute autre enquête non encore lue d'Antoine Marcas, commissaire franc-maçon imaginé par les auteurs.
  Pour ce 7e volet des aventures de Marcas, les auteurs sensibles au symbolisme de ce nombre ont tenté de se surpasser en faisant franchir à Marcas la porte de la mort...
  Comme dans les autres romans de la série, deux histoires s'enchevêtrent, l'enquête de Marcas dans le présent, l'hiver 2010, et la construction du tombeau d'Akhenaton en l'an -1365. Akhenaton aurait percé le mystère du passage dans l'autre monde, et donné à son architecte grec Eupalinos toutes les instructions pour construire un portail vers l'au-delà... Après avoir achevé le tombeau d'Akhenaton, Eupalinos serait parti vers la Judée, où il aurait choisi de s'appeler Hiram. Ce serait lui le mythique bâtisseur du Temple de Salomon, révéré par les Francs-Maçons, et les auteurs ont imaginé que ce Temple serait un autre seuil vers l'au-delà, entre les colonnes Jakin et Boaz symboles essentiels des Frères Maçons.
  Le Temple a été détruit, mais le secret du tombeau d'Akhenaton se serait transmis au fil des âges par une chaîne d'initiés, jusqu'en 1956 où un service ultra-secret aurait profité de l'affaire de Suez pour retrouver le tombeau, récupérer le dispositif et le remonter en France, pour y mener un programme de recherches non moins ultra-secret...
... jusqu'à ce que Marcas intervienne, et son enquête le conduira à mourir et ressusciter par deux fois, la première "accidentellement", car déclaré cliniquement mort après avoir reçu une balle, il revient à la vie avec des souvenirs d'une NDE, la seconde volontairement car il expérimente lui-même le dispositif de Hiram-Akhenaton pour ramener de l'au-delà un Frère.

  Je remarque une étrange possibilité, car je doute que les auteurs aient su en créant le nom de leurs héros qu'ils lui feraient connaître cette épreuve, or une parfaite anagramme donne
ANTOINE MARCAS = S. IRAM  ACENATON
  S. pourrait ici être l'initiale de Seigneur, car certains Maçons identifient Hiram au personnage biblique Adoniram, "Seigneur (H)iram".
  On rencontre l'orthographe Akenaton (et même Acenaton), mais je n'y insiste pas car à l'évidence l'anagramme n'a rien de volontaire.

  Il va presque de soi que le nom du dieu Seth apparaît à plusieurs reprises dans les chapitres égyptiens.

  Le roman mentionne à diverses reprises la date du 17 janvier, allusion à l'aventure précédente de Marcas, Apocalypse (2009), qui exploitait l'affaire de Rennes-le-Château. Je n'avais pas manqué cet épisode alors, et l'actualité marquée d'apocalypses diverses et de RLC avec Mords-moi l'OVNI me donne envie d'y revenir.
  J'ai d'ailleurs songé à l'époque à en parler, notamment parce que l'enquête est datée de juin 2009, or mai 2009 avait vu la publication de ma propre fiction castelrennaise, assortie de diverses coïncidences faramineuses.
  Je n'ai pas besoin ici de déflorer par trop l'intrigue, où les auteurs ont imaginé que le secret découvert par Bérenger Saunière était le réel manuscrit de l'Apocalypse, rédigé par Judas et expliquant pourquoi il avait voulu la mort de Jésus.
  Un élément de l'intrigue est le code 66654. Appliqué à un élément clé de l'affaire, la dalle de Marie de Nègre, les lettres normales aux rangs 6-6-6-5-4 forment le mot NIGLA, "apocalypse" en hébreu. Ceci est découvert par le marquis de Perenna, nom sous lequel apparaît Lupin dans Le triangle d'or, où l'hôtel de Lamballe mentionné supra est devenu la propriété du Turc Essarès, en lequel certains exégètes audacieux ont reconnu le Razès, région de RLC (il me semble à moi plus remarquable que l'hôtel de Lamballe soit aujourd'hui l'ambassade de Turquie, ce qui était difficilement prévisible en 1917.)

  Je n'avais pu finir le roman où Fantômas et Juve étaient devenus Seth et Luther. Il était à mon chevet, et lorsque je l'ai repris le 26 avril j'ai constaté que j'avais noté sur la feuille marque-page 54 Apo 666. C'est que page 54 était cité le verset Ap 18,13 dans la traduction de Louis Segond, signalée dans le précédent billet parce que
Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six = 666
  La coïncidence avec le code 66654 du roman Apocalypse m'a frappé, mais elle a connu un rebond hallucinant lorsque, le lendemain, un hasard m'a conduit à feuilleter un programme de télé périmé, où mon oeil a accroché le titre d'un épisode de Supernatural diffusé sur M6 le 12 avril, Apocalypse 2014, et il s'agissait de l'épisode 5/4 ! (4e de la 5e saison)

  J'ai appris l'an dernier qu'il apparaissait dans la 4e saison de la série un ange nommé Castiel, et j'ai regardé l'épisode correspondant, à cause des anges Cassiel qui m'ont beaucoup préoccupé. D'autant qu'il existe un Cassel en Flandres, jadis orthographié Cassiel dans les Chroniques de Froissart, d'étymologie identique au "castel", mais je ne me souvenais plus alors du cinéaste Castle ou Kastell ayant appartenu à la Conspiration des ténèbres préparant l'apocalypse. Je n'avais pas été jusqu'au bout de l'épisode...
  Je rappelle que la date clé de ces néo-cathares était 2014, et il s'impose donc de faire l'effort de regarder l'épisode Apocalypse 2014, d'autant que son titre original est The End, également titre de l'oeuvre ultime de Castle/Kastell. A nouveau ce ne sont peut-être pas des coïncidences, le chef-d'oeuvre de Theodore Roszak étant très inspirant d'une part, The End faisant d'autre part référence à la chanson de The Doors dans Apocalypse now.
  Je regarde donc l'épisode 5/4. L'action y est contemporaine de sa première diffusion en 2009. Dean, l'un des frères luttant contre les forces du Mal refuse une mission qui lui est assignée par Michael, chef des anges, et se réveille 5 ans plus tard dans un monde dévasté,  conséquence de son refus. Dans cette première image apparaît un 666, avec l'ancienne programmation du film Route 666.
  Il va de soi que les auteurs de l'aventure de Marcas Apocalypse ont un peu joué avec la dalle de Marie de Nègre pour obtenir NIGLA à partir d'un code débutant par 666, mais cette dalle fait partie du mythe castelrennais depuis la parution de L'or de Rennes, et le jeu proposé est tout à fait acceptable. Il 's'ensuit que la suite du code est nécessairement 54 pour obtenir NIG-LA, et je ne sais comment qualifier la rencontre ce mois d'avril de la page 54 de Seth, Le don des larmes, dont la première ligne contient 666, et de l'épisode 5/4 de Supernatural, dont la première image du monde de 2014 propose un 666...
  Mon vertige croît d'autant qu'une des plus belles coïncidences que j'ai relevées concerne le nombre 46665 présent dans des circonstances très similaires juste avant la fin (the end !) de deux fictions, le film Pi et le roman House of leaves. J'y ai consacré un billet entier, mais je n'y ai pas consigné une double coïncidence jugée trop personnelle.

  Je crois devoir maintenant la révéler, en omettant les lettres des immatriculations concernées (mais j'ai les photos des deux véhicules) :
- Le 28/01/2010, deux mois après la découverte de la maison Jung relatée ici, une balade m'a fait découvrir le véhicule 5666 ** 04 garé juste sous la maison, permettant une lecture à rebours (0)46665 (dans House of leaves le nombre est donné sous la forme 046665). Il n'était pas si extraordinaire de trouver un véhicule du 04 dans le 04, de fait un autre véhicule 5666 ** 04 croisa mon chemin peu après, un hasard peu envisageable était plutôt la rencontre d'un 4666 ** 05.
- Un véhicule 4666 ** 05 se gara pourtant devant la poste de mon village, alors que je passais par là, et j'eus à peine le temps d'aller à la maison chercher l'appareil photo pour capturer le véhicule sur le départ. C'était le 12/04/2012, 805 jours après le 28/01/2010.

  La coïncidence me semble aujourd'hui fortement accrue du fait de la triple association de 5/4 au 666 apocalyptique, et il est encore hallucinant que la maison Jung soit sur la commune d'Aiglun. J'y avais vu alors l'anagramme "là Iung", je vois aujourd'hui NIGLA + U (qui correspondrait à la 6e lettre de l'alphabet hébreu). A 10 km d'Aiglun il y a au-dessus de Château-Arnoux la chapelle Saint-Jean perchée par hasard à l'altitude 666 m.
  Je remarque encore le 12 avril, deux ans exactement avant la rediffusion de l'épisode 5/4 à laquelle un hasard m'a mené.
  Cet épisode montre Castiel désormais entièrement incarné, ayant perdu tous ses pouvoirs d'ange et menant une existence très charnelle... Peut-être cela n'est-il propre qu'à cet avenir alternatif, je n'ai guère envie de voir la série plus avant, toujours est-il que dans Si loin, si proche, suite des Ailes du désir, Wenders a imaginé Cassiel s'incarnant à son tour, en Oncle Karl, permettant le jeu fibonaccien KARL/CASSIEL = 42/68 = 21/34.

  Le fait que Stéphane Haumant ait en 2013 placé son apocalypse en 2014 a éveillé en moi un lointain et vague souvenir, le feuilleton radiophonique de Jean Yanne L'Apocalypse est pour demain. Une recherche m'a mené à cette page où apparaît une citation associant 42 à 68 :
Ce dont je suis fier dans l'existence, c'est d'avoir été traité de vieux soixante-huitard par des nostalgiques de 1942.

  Une autre anagramme me semble soulignée par le roman Lux Tenebrae : END - NDE. Je rappelle ce billet, initié par ma découverte que Theodor Haemmerli, peut-être le premier sceptique envers le phénomène, était mort le jour même de la naissance de Raymond Moody, celui qui ferait connaître 30 ans plus tard le phénomène avec Life after life.
  Lors de sa NDE, Marcas se sent projeté hors de son corps, et libre d'aller partout où bon lui semble, notamment sous son lit où il lit la suite de chiffres 4-8-15-16-23-42. Ceci est évidemment inspiré par le fameux récit de Jean Morzelle (ici vu sous l'oeil sceptique).
  Marcas parle de son expérience à un médecin également sceptique, et lui cite la suite de chiffres comme un indice, probant s'il est vérifié sur place, mais le médecin éclate de rire et lui indique que cette suite n'est autre que celle qui court tout au long de la série Lost de JJ Abrams, et Marcas se voit contraint d'admettre qu'il a effectivement suivi la série.
  Plus tard, lorsque Marcas a expérimenté le dispositif de Hiram-Akhenaton et sait que le voyage dans l'au-delà est une réalité, il téléphone à l'hôpital pour demander une vérification, et une habile ellipse suggère que la suite de chiffres est bien présente, ouvrant sur de vertigineuses perspectives (Lost serait lié à l'histoire de Marcas ?)
  J'ai repéré un détail numérique qui est ou non calculé, je vais contacter les auteurs pour en savoir plus : l'identifiant du mort Marcas est LQH 627 (page 176), or 627 est aussi un nombre revenant à diverses reprises dans les scénarios de JJ Abrams, né un 27 juin (6/27 à l'anglaise). Les nombres fétiches peuvent se combiner, ainsi un passager essentiel du Vol 627 ouvrant la série Fringe occupe le siège 108, somme des 6 chiffres de la suite de Lost.

   Marcas devient après son retour parmi les vivants le patient 17, et il y a d'autres occurrences du 17, notamment du 17 janvier, dans Lux Tenebrae, en rappel de l'importance de ce nombre dans le mythe castelrennais, et n'était pas oubliée dans Apocalypse l'addition des carrés des nombres premiers jusqu'à 17 menant au nombre fatidique :
22 + 32 + 52 + 72 + 112 + 132 + 172 = 666

  J'ai eu du mal à trouver un titre à ce billet, et dis, Seth m'a satisfait lorsque j'ai constaté avoir mentionné jusqu'ici 10 Seth sur ce blog : le dieu Egyptien, le patriarche biblique, l'auteur Vikram Seth, l'ange incarné, le tueur norvégien, l'acteur Seth Rogen, le flic Seth traquant le voleur Luther, le criminel Seth traqué par le flic Luther, Séthos, le Maître de l'OVNI, chacun de ces Seth ayant peut-être quelque chose à me dire...
  Il s'y ajoute que
DIS  SETH = 32-52, couple doré (de la suite se poursuivant par 84-136)
DIX  SEPT = 37-60, autre couple doré
GIACOMETTI  RAVENNE = 102 + 79 = 32+52 + 37+60
en 10 et 7 lettres... Vérification sur le Gématron de tonton Gef.

signé papa Schulz